Les questions fréquentes

Non. La distillation des plantes aromatiques se fait en général directement dans le pays cultivateur. De plus, pour obtenir une huile essentielle, il faut souvent une très grande quantité de plantes fraîches et il est difficile de les importer en conservant cette fraîcheur. La plupart des espèces distillées ne poussent pas en Suisse car le
climat ne s’y prête pas.

Oui. Nous sommes l’un des rares
laboratoires en Suisse à effectuer des analyses physiques et chimiques sur les huiles essentielles avant de les mettre sur le marché. Les analyses physiques comprennent l’indice de réfraction, la densité et le pouvoir rotatoire. Ceux-ci garantissent l’intégrité de l’huile essentielle en question et nous permettent de nous assurer qu’il n’y a pas de falsification. Les analyses chimiques, comme la chromatographie en phase gazeuse que nous effectuons, permettent de s’assurer de la qualité de l’huile essentielle de par sa composition. Le résultat de tous ces tests sont retranscris sur le certificat d’analyse disponible sur notre site internet pour chacun des lots commercialisés.

Nous essayons, dans la mesure du
possible, de trouver des huiles essentielles bio.  Mais ce n’est malheureusement pas toujours
faisable, pour différentes raisons. Tout d’abord, la culture bio est plus fragile que la culture conventionnelle. Pour satisfaire à une qualité suffisante de nos huiles essentielles, il peut arriver qu’un produit conventionnel soit choisi à la place d’un produit bio. Il se peut également que si certaines années le climat ait été moins clément et ait ainsi défavorisé la culture biologique des espèces. Une autre raison est que ertaines espèces ne sont ou ne peuvent pas être cultivées, comme par exemple le sapin de Sibérie. Etant des espèces sauvages, non issues de l’agriculture, il n’est pas possible de les labéliser en tant que produits bio. Et pour finir, la fragilité et la quantité importante nécessaire de certaines plantes pour obtenir une huile essentielle, ne permettent pas une agriculture biologique.

La législation suisse nous interdit de donner des conseils thérapeutiques sous n’importe quelle forme que ce soit concernant les huiles essentielles. Etant donnée la variété des produits ainsi que la quantité d’indications possibles pour une même huile essentielle, les conseils sont réservés aux professionnels de la santé.  De la même manière que pour les médicaments.

Avec le temps, la Suisse s’aligne petit à petit à la législation européenne en termes de produits chimiques, thérapeutiques et compléments alimentaires. Cela prend souvent du temps et étant indépendant de l’union européenne, il y peut y avoir des décisions qui restent propres à la Suisse.

Les huiles essentielles, étant riches en diverses substances actives et ayant des actions thérapeutiques puissantes, elles peuvent être risquées si elles sont mal utilisées. La législation suisse a donc décidé de les catégoriser de base comme produits chimiques, que ce soit nos produits ou ceux d’autres marques. Toutefois, au sein des pharmacies et drogueries, avec les conseils des professionnels de la santé, elles pourront ensuite
être considérées comme produits thérapeutiques.

Il ne faut surtout pas jeter les huiles
essentielles échues à la poubelle ou dans l’évier. Tout comme les médicaments, elles peuvent causer des dommages à l’environnement. En général, les déchetteries communales récoltent les produits chimiques. Certaines pharmacies ou drogueries peuvent également les récupérer et se chargeront alors de les envoyer dans des structures spécialisées pour une élimination sans risque.

Comme pour les conseils thérapeutiques, la législation suisse ne nous autorise pas à faire de la publicité sur les huiles essentielles pures.

Dépendant des producteurs et du marché, il arrive que nous n’obtenions pas les huiles essentielles recherchées. La culture des différentes plantes aromatiques peut être longue et est dépendante
du climat. La qualité étant pour nous primordial pour la vente de nos produits, si un produit commandé ne satisfait pas à des critères précis, il ne sera pas accepté. Il est parfois nécessaire d’attendre sur la culture suivante ou de chercher un autre producteur pour obtenir une huile répondant scrupuleusement à tous les critères de qualité recherchés. Cela peut considérablement rallonger le délai avant de pouvoir remettre le produit sur le marché.

Non ! Nos sociétés sont de petites sociétés familiales composées d’une vingtaine de collaborateurs dont certains partagent l’aventure des sociétés depuis plus de 20 ans et une grande partie depuis plus de 10 ans.