Parkinson, Alzheimer… une seule solution : prévenir

Même bien logé dans sa boîte crânienne, notre cerveau n’est jamais complètement à l’abri.

Dépendance, institutionnalisation, hospitalisation…les maladies de Parkinson et d’Alzheimer menacent. Elles ont un impact majeur sur la qualité de vie des malades et de leurs proches.

N’attendez pas, prenez dès à présent les mesures qui peuvent faire la différence !

La démence est la forme la plus grave du vieillissement cérébral. Elle commence par une altération graduelle de la mémoire et des fonctions cognitives et peut s’étendre à des troubles du jugement et une perte progressive d’autonomie.

Si des facteurs protecteurs existent (un niveau de scolarité élevé, un réseau social fourni, des loisirs et la pratique régulière d’une activité physique), l’âge serait quant à lui le facteur de risque principal. Mais il faut y ajouter l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, le tabagisme, l’alcoolisme ou encore l’hypercholestérolémie.

Entre la maladie d’Alzheimer (850 000 malades) qui fait 225 000 nouvelles victimes chaque année et Parkinson (160 000 cas et plus de 10 000 nouveaux par an), c’est plus d’un million de Français qui sont touchés par les maladies neurodégénératives cérébrales.

Aux USA où elle touche 5,3 millions de personnes, la maladie d’Alzheimer est même devenue la sixième cause de décès. Selon l’OMS, ces cas de démence pourraient doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050.

Pour l’heure, il n’existe aucun traitement curatif, seulement des médicaments à visée symptomatique dotés d’efficacité très variable. L’effort général se concentre sur un travail d’accueil et de proximité avec les représentants des personnes malades. On compte plus de 1 500 établissements avec une unité Alzheimer, mais en dehors d’un dépistage basé sur

des tests à réaliser chez un spécialiste, on attend toujours une vraie proposition à visée préventive.

Quand faut-il s’inquiéter ?

Le diagnostic de ces maladies est parfois difficile, surtout chez les personnes âgées, mais certains signes incitent à consulter :

    • La perte régulière d’objets de la vie courante
    • Un sens de l’orientation qui fait soudainement défaut
    • Un calcul simple qui devient difficile ou impossible
    • Une difficulté à se situer dans le temps ou un lieu
    • De nouveaux troubles de l’humeur
    • Une perte d’empathie
    • Une écriture devenant illisible
    • Une démarche à petits pas
    • Une perte du goût ou de l’odorat

Une liste de coupables longue comme le bras

Pour commencer, pensez à vous hydrater ! Un cerveau mal hydraté favorise le risque de maladies dégénératives. Plus on prend de l’âge et plus la sensation de soif diminue. Or, le cerveau fonctionne 14 % plus vite quand le corps est suffisamment hydraté.

Des études ont montré que la faculté de concentration décroit progressivement dès que le corps est sujet à une déficience en eau de plus de 1 %. Pour le reste, quels sont les coupables potentiels ? Le banc des accusés n’est pas loin de déborder avec en première ligne les acteurs environnementaux, de plus en plus pointés du doigt dans la genèse des maladies neurodégénératives. Si ces facteurs étaient pris en considération en amont, cela pourrait atténuer ou empêcher l’installation d’une dégénérescence neuronale.

Une carence en vitamine D

Certaines études avaient déjà établi un lien entre un faible taux de vitamine D et un risque élevé d’AVC.  On sait aujourd’hui que les personnes ayant peu de  vitamine D dans le sang présentent 69 % de risques supplémentaires de maladie d’Alzheimer. Si elles sont très carencées, ce risque peut même atteindre les 120 %. Sachez que le dosage de la vitamine D n’est plus remboursé par la sécurité sociale.

Quand la viande se venge

Plus il y a de protéines alimentaires (surtout animales) à métaboliser, plus nous produisons d’homocystéine dans le sang. L’homocystéine est un acide aminé toxique et oxydant que le corps cherche à éliminer. Dans cette affaire, les aliments industriels sont à blâmer, au même titre qu’une alimentation pauvre en fruits et légumes frais. Mais la surproduction ’homocystéine peut aussi provenir d’une prédisposition génétique. À ce titre, les femmes qui

possèdent un taux important d’homocystéine ont 70 % de risques supplémentaires de développer une démence autre qu’Alzheimer.

Une étude réalisée pendant huit mois sur 48 personnes a démontré que la consommation régulière d’une boisson riche en antioxydants issus de la pomme, du citron et de thé vert bio, aide à diminuer l’homocystéine en excès dans le sang de personnes atteintes d’’Alzheimer, contrairement au placebo qui n’a eu aucun effet.

Une mauvaise hygiène dentaire

Une étude a révélé que les personnes se lavant les dents moins d’une fois par jour encouraient jusqu’à 65 % de risques de démence de plus que celles s’étant brossé les dents quotidiennement. D’autres recherches ont montré que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer présentent dans leur cerveau plus de bactéries liées aux maladies chroniques

des gencives (parodontite) que les personnes sans démence, comme le Porphyromonas gingivalis.

Quand le mercure plombe l’ambiance

Avec 8 amalgames en moyenne pour chaque individu, cela équivaut environ à 120 microgrammes de mercure relâchés dans la bouche, chaque jour, par la mastication et l’évaporation. Or, on sait que l’exposition chronique au mercure, dans le milieu professionnel ou environnemental, par les plombages et la nourriture contaminée, constitue une grande menace à long terme pour la santé publique. Les personnes qui détoxiquent

moins bien seraient les plus vulnérables et il a été démontré que le cerveau des personnes atteintes d’Alzheimer contient plus de concentration de mercure.

Le remplacement de certains plombages par des céramiques neutres serait donc un important facteur de prévention des démences.

L’aluminium, un scandale en puissance

Il est partout : eau du robinet, aliments, ustensiles de cuisine… mais aussi dans des vaccins, des pansements gastriques ou encore des déodorants, tous à éviter en répétition car la toxicité de l’aluminium sur le système nerveux est reconnue et probablement combinée avec celle d’autres métaux lourds.

Les 3 huiles végétales qui vous font du bien

  • L’huile de colza pour son apport en oméga-3 structurants et anti-inflammatoires sur le cerveau.
  • L’huile d’olive vierge de 1ère pression à froid pour ses oméga-9 neuroprotecteurs
  • L’huile vierge de coco bio pour ces TCM (triglycérides à chaîne moyenne) neuroprotecteurs et actifs contre la maladie d’Alzheimer.

Source : www.lrk.ch